Chronique de l'album "KADATH" du groupe THE GREAT OLD ONES par Olivier No Limit

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CHRONIQUE de l'album " Kadath" du groupe français The Great Old Ones, par Olivier No Limit, chroniqueur metal, hard rock et rock.


Note (qui n'engage que moi): 

8.5/10

Genre : black avant- gardiste 

Salut les fans de l'extrême ! Ils n'avaient pas sorti d'album depuis 6 ans avec « Cosmicism », mais leur nouvelle galette, qui a pour nom " Kadath", devrait en ravir plus d'un. Je veux parler du groupe bordelais THE GREAT OLD ONES, vous savez bien, cette formation qui donne dans un black Black Avant-gardisme, teinté de parfois de death et dont la durée des titres m'a fait penser, moi qui suis un « vieux », au groupe prog des 70' pour la longueur de leurs compositions ; d'ailleurs, le mot black prog ne serait pas galvaudé, vu les différents paysages qui émaillent chacun de leurs titres. Une musique qui pousse à la contemplation tout en étant teinté d'une aura de terreur diffuse. Il faut dire, pour ceux qui ne connaissent pas ce groupe, qu'il s'inspire de l'œuvre de LOVECRAFT, avec aujourd'hui un fil rouge qui prend sa source via le « cycle des rêves ». Fort d'une nouvelle section rythmique, THE GREAT OLD ONES nous plonge dans un monde dense, plombé, mais ourlé de quelques traits de lumière. Prenez « Me, the Dreamer » ; on est face à un black contemplatif mais puissant, avec un passage death qui rappelle un peu AMON AMARTH ce qui lui donne une musicalité épique, du moins nostalgique à grands coups de trémolos » black. Ils brouillent facilement les cartes en passant brusquement d'un coté heavy à quelque chose de plus anxiogène ou de plus tumultueux. C'est à la fois une musique écrasante comme sur le titre « Those from Ulthar », composition qui drive un sentiment de danger et de désespoir, tantôt éclairé d'une luminosité désenchantée, nanti de moments plus « légers », dépouillés, qui laissent cependant entrevoir un cauchemar prochain. De « In the Mouth of Madness » avec son intro harmonieuse légèrement désespérée en passant par « Under the Sign of Koth » qui part en mode beat black 'n roll et qui avance frontal et envoûtant, on est happé par leur univers. Chapeau bas pour « Leng » qui dure pas moins de 15 minutes, composition pleine de majesté instrumentale tout en envolées de solos et de rythmiques qui vous enveloppent dans leur rets, accompagnés de trémolos presque planants et de passages plus éthérés. Un morceau de roi. Il y aussi une reprise, en bonus, d'un titre de Jean Michel Jarre « Second Rendez-vous », qu'ils ont magistralement repris à « leur sauce ». Bref, que ceux qui critiquent à tout-va le metal extrême feraient bien d'écouter cet album, histoire de clore leur « bec », car ici, on est face à ce qu'on pourrait qualifier d'œuvre. Tout est dit !

FULL ALBUM 

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