Chronique de "IN SUBLIME PRESENCE" du groupe THE DAWN RAZOR par Olivier No Limit

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CHRONIQUE de l'album "In Sublime Presence" du groupe français The Dawn Razor, par Olivier No Limit, chroniqueur metal, hard rock et rock

Note (qui n'engage que moi):

8/10

Genre : death...et plus

Salut ! Aujourd'hui, je voulais vous parler de "In Sublime Presence" un album sorti en 2024 créé par le groupe THE DAWN RAZOR. C'est en fait le projet du guitariste/chanteur Sylvain Spanu accompagné pour cette galette de Sami (Leivato, Jirfiya) à la Guitare et aux backing vocals, Florian (ex Grimhowl Grave) à la Basse et backing vocals, ainsi que de Simon (ex Ianwill) à la batterie. Le fil rouge de sa musique étant de transmettre en son, le mouvement pictural "sublime" associé à la période romantique. Déjà fort d'un album nommé "Renaissances", là, il se hisse au niveau supérieur, même si parfois, j'avoue avoir trouvé quelques-unes de ces lignes de chant manquant d'un peu de tonicité. Cela dit les tessitures vocales sont vraiment variées et on finit par s'y faire vu la recherche musicale qu'on y découvre. Effectivement, on se retrouve face à un death metal à la fois rageur, harmonieux technique et théâtral. Cela donne une musique ambitieuse développant souvent un sentiment dramatique comme pour « Refuse Tomorrow », titre qui « matraque » tout en étant technique avec un fort sentiment progressif. Tout au long de cet album, les compositions présentent des paysages assez variés. Plutôt heavy/thrash sur « A Change of Heaven's Mandate », à l'écoute de « Point Nemo », le morceau d'ouverture, on est plongé dans un mélange de melodeath et de heavy mélodique. ; ce titre est d'ailleurs puissant, distillant un sentiment épique et nostalgique et son solo de six cordes est d'un haut niveau. Arrêt sur image pour « Tropical Survival », sorte de thrash déconstruit, aux tempos percutés à l'ambiance horrifique. J'aime bien aussi « the lord And the Crow » morceau plein de majesté ainsi que « The Wooden Idol » qui drive un sentiment de désespoir et de puissance. « Pico da Neblina » fait une pause au milieu de ce maelström de décibels harmonieuses, car on y entend des instruments à cordes (violoncelle) sur fond d'accords dépouillés. Les musiciens qui accompagnent Sylvain sont d'un niveau certain (Quel batteur !) et porte avec brio ce voyage sonique. Bref, un album qui a de la tenue et qui a dû demander un travail certain, aussi bien au niveau de la composition que de sa mise en forme. Pour mélomanes de l'extrême. 

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